1.9 - La pose du sol
A cette étape, une couche de carton de 3mm est déjà posée au même niveau que les voies. C'est à ce niveau que ce trouve le câblage électrique. Dessus j'ajoute une épaisseur de carton de 3mm pour les trottoirs. Les bordures de pierre sont représentées par des incisions faites au cutter sur le bord du carton. Pour la chaussée, une feuille de papier abrasif 000 et du carton de 0,75mm pour le fils du ruisseau et la bordure des voies. Je marquerai les pavés à la pointe sèche plus tard. Visuellement, la bande le long des voies est un peu large. Mais je ne peux pas faire moins, car il faut d'une part recouvrir le bout des traverses et d'autre part avoir une marge suffisante pour le collage. L'entrevoie est composée de trois couche de carton. Elle est amovible pour permettre le nettoyage des voies. Et sera elle aussi marquée de pavés à la pointe sèche. Où pas...
Enfin pour le plaisir, Model railroad, trains and switching, un petit film bien sympathique et bien fait surtout la deuxième partie, avec pour sujet manœuvre sur un réseau de type américain. Une inspiration pour la suite ? Il me plait bien le GE44...
1.8 - Le câblage
Au départ, ce devait être une histoire simple. Mais non. J'avais imaginé faire des saignées dans la tranche inférieure du carton. Avec trois lignes du départ (Deux 12V d'alimentation des voies et une seule pour l'éclairage), ça allait. Mais si j'avais eu dès le départ cette idée de lignes nombreuses et dans tous les coins, je m'y serait pris autrement : j'aurais fait un double-fond à la caisse pour pouvoir y tirer les lignes. Ç'eut été plus simple pour la construction du décor et pour les interventions ultérieures. Et il y en a eu une, déjà. En effet en plantant un des poteaux qui supportent les éclairages, j'ai réussi à tomber pile sur l'un des fils et à le couper net... heureusement, le décor du socle n'était encore pas trop avancé. Ceci dit, ça arrive aussi dans la vrai vie, je me souvient qu'un tunnel de métro a été transpercé par une tarière qui fondait les pieux d'un parking... Mais bon, pour le moment même pas un coup de cutter dans un doigt, je les croise.
1.7 - Lumières !
L'éclairage indirect par LED est finalement abandonné. Les barrettes que j'avais installées provisoirement pour l'essai sont démontée et regagnent, au grand bien de tout le monde, la bibliothèque qu'elles avaient quittées il y a quelques semaines déjà. Mais comment éclairer la scène maintenant ? D'abord, une idée simple : Une seule source puissante dans le coin cour de messagerie. L'aménagement de ce coin ne me donne pas encore satisfaction et intégrer une source lumineuse à cet endroit est simple. L'inconvénient majeur est que la source reste visible. Et quelques soient les arguments que je trouve pour le justifier, je n'arrive pas à m'y résoudre. Donc, l'idée à la poubelle ! Et si je faisais une atmosphère de nuit, éclairer par de multiples petites sources ? Avec quelques ampoules sur socle Faller d'un précédent réseau je me lance dans de nouveaux essais. Et petit à petit l'idée fait son chemin: une multitude de sources lumineuses soit à l'intérieur des bâtiments, soit de l'éclairage publique en applique sur les bâtiments.
Et là, ça me plait! Après avoir essayer et valider rue par rue le nombre et l'emplacement des sources avec mes quelques vieilles lampes, je cours dans ma boutique préférée en faire l'acquisition du nombre adéquat. Surprise, depuis mes derniers achats en la matière qui remontent à loin, très loin, la technologie a évolué (du moins pour les lampes sur socle): Les ampoules ont été remplacées par des LED et bien sur, se pose la question inévitable, ton chaud ou ton froid ? Alors qu'à l'extérieur le ton chaud des ampoules grain de blé de l'éclairages publique est le seul sur le marché, je choisi à priori et par opposition le ton froid pour l'intérieur des bâtiments. Je sais d'avance que les appareils photos vont avoir un peu de mal pour faire la balance des blancs, mais l'oeil humain s'en accommodera plutôt bien. Et ce fut le bon choix dès le départ.
Adepte de la méthode essai-erreur, j'ai tout de même acheté une LED ton chaud et je trouve le résultat effroyable. D'abord le ton chaud de la LED n'a rien à voir avec le ton chaud de l'ampoule à incandescence. La différence entre ces deux températures de couleur est énorme et l'éclairage n'est pas homogène. Ensuite, alors que je trouve le ton froid plutôt neutre, le ton chaud de la LED n'a de chaud que le nom. Je trouve ça plutôt jaunâtre ou verdâtre que chaud. Il irai parfaitement pour éclairer les chiottes d'une station service d'autoroute vers trois heures du matin, l'heure ou l'oeil est carrément fatigué et le dernier passage des équipes de nettoyage remonte à bientôt 24 heures ! Et ce genre de bâtiment n'est pas au programme de mon petit réseau. Je ne suis même pas sur de réutiliser cette lampe dans un coin de la boite... En tout il me faudra quand même une dizaine de LED et une demi-douzaine de lampe sur console type grain de Blé. Un montage temporaire pour valider la position de l'ensembles des lampes, et peux m'attaquer au câblage.
1.6 - Plus vite !
Une visite dans mon grenier plus tard, je me retrouve avec en main une grosse boite à chaussure bien poussiéreuse, un peu surpris que toutes les maquettes du décor de mon deuxième réseau y tienne. Mais tout est là, rien ne manque. Je savais que j'y trouverais les immeubles urbains de chez Faller qui me conviendrais.
Mais la construction n'avance guère. Découper le roofmat, c'est laborieux. Le plâtre je n'aime pas ça, et le poncer encore moins ! Dans le même temps je n'ai pas encore commencé le découpage des maquettes, sauf celle de la gare dont la proportion du bossage ne me plait pas. Comme tout prend beaucoup plus de temps que prévu, je décide d'accélérer le rythme en changeant de méthode: au lieu de récupérer trois maquettes pour le côté sud, je prend tout, et les dispose à la volée sur le plan. Ça un ira carrément plus vite. Et miracle, il y a juste le bon nombre de bâtiment pour tout faire, ni plus ni moins. Trois immeubles d'habitation à l'Est, deux au sud et trois entrepôts à l'ouest. La place est vite cernée. Petit scrupule au moment d'aborder, la place centrale avec son joli bâtiment de verre et de béton... Je tergiverse, car il change vraiment l'aspect du projet, c'est choisir entre le vide et le plein, entre une vue globale ou des vues partielles. D'abord je le garde. Puis le supprime, le regarde, le re-supprime, le re-re-garde... Finalement, dans ce dilemme joué d'avance, c'est mon côté grosse faignasse qui l'emporte! Ce serait trop-trop long. Alors, quatre bâtiments finissent par s'accoler dos à dos et viennent remplir la place, qui du coup n'en est plus une! Seul un petit espace devant la gare subsiste. Et encore je viens de retrouver un abri de quai MKD qui va être recyclé en station de bus et tramways. Les seuls bâtiments construits pour l'occasion seront donc la gare et le terminus des tram. Mais ça, ce sera plus tard.
Cependant un problème surgit de ce changement : l'éclairage. S'il était facile de concevoir un système d'éclairage et de l'intégrer dans des bâtiments à construire sur mesures, c'est beaucoup plus difficile à faire sur des maquettes existantes. La forme des toitures en pentes ne facilite pas leurs intégrations. De plus, avec le temps, le plastique a bien vieillit et est devenu extrêmement cassant. Tout démonter, tout redécouper et tout refaire ne me ferait pas gagner de temps, ce qui est le but de l'opération. Seul les entrepôts et les bâtiments industriels et les entrepots seront remaniées profondément pour s'adapter à la géométrie des lieux, mais comme ils sont en carton, les redécouper est facile et rapide.
J'aime bien cette idée de recyclage, de choses perdues dans une boite sous la poussière qui reprennent formes, et repartent pour une nouvelle aventure. Si je voulais pousser cet esprit-là, je ne les repeindrais même pas! Mieux je garderais même la poussière d'origine. Chiche?