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2.18 - Séance photos - Les entrepôts - (2/3)
Pendant ce temps, du côté des entrepôts...
Du côté des entrepôts
2.17 – Séance photos - La ville - (1/3)
L'ambiance est d'inspiration cinématographique. Le cinéma des années 30, et les décors d'Alexandre Trauner d'abord. Je repense à la petite place de banlieue, décor studio extérieur de Le jour se lève de Marcel Carné ou à la rue du boutiquier de Le quai des brumes toujours de Marcel Carné. Là, au milieu, il y a toujours une voie de tramways. Dans Le quai des brumes, il y a aussi les extérieurs sur les quais du Havre qui ont aujourd'hui une véritable valeur documentaire, source d'inspiration pour d'autres travaux... Il y a encore Jeanne Moreau qui erre dans les rues d'Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle. Mais pour la lumière je pense plutôt aux années 60. Ni noir et blanc, ni sépia, je recherche une photographie en couleur un peu délavée comme dans les films de Jean-Pierre Melville. La nuit, c'est bleu, les petits matins sont blafards, les devantures sont éclairées au néon. dans des films tel le samouraï, Le cercle rouge, Un flic ou d'autres policiers de la même veine.
2.16 - Vue globale
Bien que ce réseau soit fait pour être vu de nuit, avec son éclairage propre uniquement, je pose un regard attentif pour apprécier l'ensemble du travail. Il reste à poser les barrières béton entre le trottoir et la voie d'embranchement. Ce sera fait après la séance photo, de même que le bureau et son vitrage au deuxième étage de l'entrepôt. Mais avant, il y aura quelques retouches de peinture un peu partout, mais principalement au sol comme par exemple les gorges des rails trop brillantes, ou encore les raccord entre plaques... Une dernière comparaison jour/nuit ; sans hésitation, je choisis la nuit.
Vue Globale, comparaison du réseau de tramways jour & nuit.
Quelques séquences vite tournées au téléphone, un montage, une post-prod en noir et blanc, et une bande son eux aussi vite fait, mais cette très courte vidéo donne une première idée de l'ambiance.
Un tramway descend dans la rue principale, une C61000 manœuvre un wagon sur l'embranchement particulier des entrepôts : Ambiance année 60' sur InTheBox ii.
2.15 – Eclairage de la ville
Contrairement aux bâtiments industriels, les maquettes des immeubles d'habitations sont quasiment repris tel quel ! Leur dernière couche de peinture va bien. Les principaux changement vont donc être invisibles. Ils concernent quelques morceaux de carton pour renforcer leurs accroches, ainsi que les effets secondaires indésirables de la lumière. Les sources lumineuses étant disposées différemment, la peinture noire à l'intérieure des immeubles d'habitations n'est plus assez efficace. Plutôt que de passer un couche supplémentaire, je tapisse l'intérieur de scotch alu. C'est tout aussi efficace pour l'opacité et ça permet en refletant la lumière vers l'intérieur de gagner en luminosité à l'intérieur et contribuer à sa diffusion et à sa répartition. Enfin en même temps, ça corrige les fuites de lumières.
Mise au point de l'éclairage
