voie
4.05 - Gare de l'avenue de Saint-Ouen, Petite Ceinture. La voie.
La gare de Saint Ouen avance. Je me suis attaqué à la double voie de la gare. Celle-ci ne sera pas reliée à un réseau mais je l'alimente quand même. Elle pourra servir de courte voie test pour les locos. Après le ballastage, la peinture des flancs dse rails en rouille, il restera une dernière couche de patine (poussière et charbon). A suivre...
3.10 - La voie du tramway.
La pose de la voie est un coup simple. Enfin presque, car sur ce réseau, il y a des fortes variations du niveau de la voie ainsi que des courbes très serrées (10 cm). Mais je commence à avoir de l'expérience dans la voie en chaussée ! Je part de rail long flexible de réemploi. Je sépare proprement les rails du travelage. Je les coupe à la longueur voulue pour les six cantons. Puis je les courbe à la fois dans le plan vertical et le plan horizontal pour être au plus près du relief du support. Enfin je réenfile et je colle, non sans mal, les rails dans les traverses. Le voie reconstituée est ensuite collé dans l'empreinte découpée dans le carton fort qui constitue la couche inférieure de la chaussée. Le fond de cette empreinte qui est directement taillée dans la mousse d'isolant type roofmate ou styrodur a été peint au préalable pour éviter que la colle ne le fonde.
Alors c'est le moment important des premiers tests. Une alimentation provisoire de la ligne est installée, les automatismes seront, eux, installés plus tard. Avec la géométrie particulière de cette voie, ma crainte était que ça brinquebale dans tous les sens. Mais non, ça marche enfin ça roule plutôt correctement. Ici avec le tramway de Salzburg de chez Halling.
Premier essai de roulement, ça tourne!
3.9 - Préparation de la pose de la voie.
Si cette étape n'est pas très spectaculaire et qu'on n'en verra plus de trace dans quelques semaines, c'est néanmoins une phase importante. Elle doit être menée le plus rigoureusement possible, car le dressage de la voie en dépend directement. Technique éprouvée sur les précédents réseaux, je découpe cette couche de la sous-chaussée dans du carton de 2,5mm laisant juste l'empreinte pour poser le travelage. Le carton est collé directement sur le roofmat à la colle banche. Pendant la prise, il est maintenu par de nombreuses épingles pour suivre au mieux les variations de niveau.
2.12 – Ballastage de la voie
Le court tronçon de voie de l'embranchement particulier est ballasté. Rien d'extraordinaire, mais comme faisant depuis longtemps exclusivement de la voie en chaussée, j'ai du repartir en quête de méthodes et de conseils sur les forums spécialisés et sur youtube. Les nombreux tutoriaux en vidéo permettent de répondre à la plupart des questions nombreuses questions. Pour le reste, il y a la lecture des forums.
2.11 – Chaussée et trottoirs
Après divers essais de chaussée pavée gravée sur du plâtre en train de sécher ou sec, je décide de revenir à la technique "à sec" d'empilage de carton. Pour deux raisons: D'abord une première expérience, certes ancienne, de voies noyées dans le plâtre m'a montrée les difficultés de mise en œuvre liées notamment au coulée de plâtre qui s'insinue un peu trop partout. Ensuite le temps. Je n'en ai guère. Une ou deux heures par-ci par là, parfois un peu plus, trop rarement. Et après le chantier doit être intégralement rangé jusqu'à la prochaine cession. Et là, c'est trop long. Surtout les temps de séchage. Autre technique à sec, les pavé gravés dans du carton plume pelé. Mais là, deux écueils. Le premier, c'est le temps. Graver les pavés un à un, c'est long et je n'est guère le temps. Le second, plus rédhibitoire, c'est la difficulté de faire une entrevoie agréable à l'œil en cachant les tirefonds dans les gorges des rail. Du coup, je reviens à la technique du précédent réseau : l'empilage de carton avec une toile émeri en guise d'enrobée. Expérience visuelle du précédent réseau, je découpe les trottoirs en carton de 2mm au lieu de 3. Les véhicules qui sont garés avec une roue sur le trottoir penchent ainsi de manière plus réaliste. Les bonnes mesures, les bonnes proportions, les bons angles et une bonne verticalité sont pour moi une approche qui prédomine. Un simple poteau dont on s'aperçoit qu'il penche un peu trop tard en regardant une photo finale, peut mettre à mal des heures de travail. Les bordures de trottoir sont taillées directement dans le carton. Pour la chaussée après un ultime essai avec des pavés gravé à sec, je choisis définitivement de rendre l'aspect d'une chaussée goudronnée. Ça colle, on est dans les années 1960. L'aspect est rendu avec de la toile emeri très fine, à l'ancienne. Elle est peinte et patinée puis découpé a partir d'un gabarit, avant sa mise en place. Pour un réseau un peu plus ancien, il faudra que j'affine la méthode pour faire des pavés.