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2.11 – Chaussée et trottoirs
Après divers essais de chaussée pavée gravée sur du plâtre en train de sécher ou sec, je décide de revenir à la technique "à sec" d'empilage de carton. Pour deux raisons: D'abord une première expérience, certes ancienne, de voies noyées dans le plâtre m'a montrée les difficultés de mise en œuvre liées notamment au coulée de plâtre qui s'insinue un peu trop partout. Ensuite le temps. Je n'en ai guère. Une ou deux heures par-ci par là, parfois un peu plus, trop rarement. Et après le chantier doit être intégralement rangé jusqu'à la prochaine cession. Et là, c'est trop long. Surtout les temps de séchage. Autre technique à sec, les pavé gravés dans du carton plume pelé. Mais là, deux écueils. Le premier, c'est le temps. Graver les pavés un à un, c'est long et je n'est guère le temps. Le second, plus rédhibitoire, c'est la difficulté de faire une entrevoie agréable à l'œil en cachant les tirefonds dans les gorges des rail. Du coup, je reviens à la technique du précédent réseau : l'empilage de carton avec une toile émeri en guise d'enrobée. Expérience visuelle du précédent réseau, je découpe les trottoirs en carton de 2mm au lieu de 3. Les véhicules qui sont garés avec une roue sur le trottoir penchent ainsi de manière plus réaliste. Les bonnes mesures, les bonnes proportions, les bons angles et une bonne verticalité sont pour moi une approche qui prédomine. Un simple poteau dont on s'aperçoit qu'il penche un peu trop tard en regardant une photo finale, peut mettre à mal des heures de travail. Les bordures de trottoir sont taillées directement dans le carton. Pour la chaussée après un ultime essai avec des pavés gravé à sec, je choisis définitivement de rendre l'aspect d'une chaussée goudronnée. Ça colle, on est dans les années 1960. L'aspect est rendu avec de la toile emeri très fine, à l'ancienne. Elle est peinte et patinée puis découpé a partir d'un gabarit, avant sa mise en place. Pour un réseau un peu plus ancien, il faudra que j'affine la méthode pour faire des pavés.
Voie, chaussée et trottoir
2.10 – Mise en place définitive des voies
Petit préambule. Je reviens sur une leçon tirée du réseau "Port-Léon" : pour les voies en chausée, je ne trouve pas très agréable à l'œil de voir les alignement de tirefonds dans les gorges. Celles-ci sont déjà larges et profondes pour laisser passer du matériel de toutes marques et origines (Halling, Bachmann, Mehano, Lima...). En pleine voie, le remplissage de l'entrevoie va de rail à rail, grâce à une feuille de plastique qui vient cacher les tirefonds. Elle doit être très fine pour ne pas gêner le roulement des tramways. Mais au niveau de l'aiguillage, la partie mobile du rail l'interdit. A cet endroit, on verra le support, alors autant qu'il soit peint.
Je commence donc par peindre en noir mat le support sous les voies précisément sous les aiguillages. . Puis je pose quelques découpes de carton qui me permettent avant leur collage définitif de maintenir les voies en place. Pour le coup, c'est assez simple : il n'y a qu'a poser les voie entres les découpes en carton et s'assurer que la voie plaque bien sur le médium. Un nouvel essai de roulement pour s'assurer que le montage n'a pas eu d'effet secondaire sur le roulement, le captage du courant, ou qu'une soudure ne s'est pas cassée ou qu'un faux contact soit apparu.
Mise en place définitive des voies
2.9 – Installation de l'éclairage.
Je commence par peindre le ciel, c'est à dire le fond, en noir. Comme sur mon précédent réseau, l'ambiance sera exclusivement nocturne. Sur le fond au droit des bâtiments éclairés, je colle du scotch alu. Sinon la lumière est trop absorbée par la peinture noire et on perd de la luminosité à l'intérieur des bâtiments. On le voit très bien sur les photos. Je peux le faire, car mes vitrage ne sont pas transparents, seulement translucides. C'est plus rapide et plus efficace que de repeindre en blanc (pas de délimitation au scotch, pas de temps de séchage...). Après, je peux passer à la mise place et au réglage des lampes. Contrairement au réseau précédent, le spectateur va voir les bâtiments avec un angle de vue plus important. Il pourra aussi le voir de plus haut. Je ne peux donc pas me contenter de reproduire ce qui était déjà fait; mais je dois retravailler le positionnement de chaques lampes pour qu'elles soient au bon endroit (ou au moins pire) pour bien éclairer et ne pas être vue directement. Je le fais à l'ancienne, avec un seul point d'éclairage par bâtiment. Et je joue avec des chicanes opaques ou translucides pour apporter un peu de diversité dans l'éclairage de la façade. Bien que l'intérieur des bâtiments soit déjà peint en noir, la lumière passe au travers ! A reprendre...
Mise en place de l'éclairage sur la partie ville du réseau de tramway
2.8 – Première vision globale
Vision panoramique du réseau de tramway
Petite pause dans les travaux manuels. On monte tout, on observe, on fait le point sur ce qu'il reste à faire, on recherche les choses à corriger. Les voies sont à leur emplacement définitif. La plupart des bâtiments aussi. Seul deux bâtiments sont à faire : celui à la jonction des deux parties du réseau, et celui en triangle coté ville. Par rapport à la première présentation des maquette à blanc, j'ai l'impression qu'il ne rien passé. La présence bien visible des fils électriques provisoires est perturbante. C'est un peu décevant.
Les bâtiments et les voies sont à leurs places définitives.
2.7 - Montage de l'aller-retour automatique
J'avais envie de quelque chose d'automatique. L'aller-retour est un dispositif idéal pour la contemplation. En plus, c'est simple à mettre en place, donc ça me va parfaitement. Mais, comme les tramways sont de formes et de longueurs très différentes il faut faire des tests de chaques tramways des deux cotés ainsi pour déterminer avec précision les coupures des zones d'arrêt. Et aussi déterminer la position des arrêts et la longueur des quais.
J'ai trouvé dans un club lors d'une expo un dispositif électronique d'aller-retour déjà monté. Mais là, je vais un peu me compliquer la vie. Au lieu d'un aller-retour simple sur une voie unique, je veux le faire sur une voie double avec deux tramways. Les cours d'électricité sont bien lointains mais je dessine un petit schéma de principe très simple pour adapter le dispositif à une double voie : il n'y a que des coupures et des diodes ! Après une bonne séance de soudure pour les nombreuses diodes, on peut tester. Et dès le premier coup, ça marche ! Mais il faut tester l'ensemble dans sa configuration finale. Et ça marche aussi ! Bon, il faudra reprendre encore l'alignement et la géométrie des voies qui demandent encore quelques ajustements. Mais pas une seule soudure à refaire, je ne l'aurai pas cru ! Un petit schéma pour la route! J'espère que je n'ai pas fais d'erreur en le recopiant !
La mise en place de l'automatisme de l'aller-retour
Test de l'aller-retour automatique et de son adaptation sur une voie double. Ça marche!
