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3.10 - La voie du tramway.
La pose de la voie est un coup simple. Enfin presque, car sur ce réseau, il y a des fortes variations du niveau de la voie ainsi que des courbes très serrées (10 cm). Mais je commence à avoir de l'expérience dans la voie en chaussée ! Je part de rail long flexible de réemploi. Je sépare proprement les rails du travelage. Je les coupe à la longueur voulue pour les six cantons. Puis je les courbe à la fois dans le plan vertical et le plan horizontal pour être au plus près du relief du support. Enfin je réenfile et je colle, non sans mal, les rails dans les traverses. Le voie reconstituée est ensuite collé dans l'empreinte découpée dans le carton fort qui constitue la couche inférieure de la chaussée. Le fond de cette empreinte qui est directement taillée dans la mousse d'isolant type roofmate ou styrodur a été peint au préalable pour éviter que la colle ne le fonde.
Pose de la voie.
Alors c'est le moment important des premiers tests. Une alimentation provisoire de la ligne est installée, les automatismes seront, eux, installés plus tard. Avec la géométrie particulière de cette voie, ma crainte était que ça brinquebale dans tous les sens. Mais non, ça marche enfin ça roule plutôt correctement. Ici avec le tramway de Salzburg de chez Halling.
Premier essai de roulement, ça tourne!
3.9 - Préparation de la pose de la voie.
Si cette étape n'est pas très spectaculaire et qu'on n'en verra plus de trace dans quelques semaines, c'est néanmoins une phase importante. Elle doit être menée le plus rigoureusement possible, car le dressage de la voie en dépend directement. Technique éprouvée sur les précédents réseaux, je découpe cette couche de la sous-chaussée dans du carton de 2,5mm laisant juste l'empreinte pour poser le travelage. Le carton est collé directement sur le roofmat à la colle banche. Pendant la prise, il est maintenu par de nombreuses épingles pour suivre au mieux les variations de niveau.
Mise en place de la sous-chaussée.
3.8 - Le pont tournant.
Si le tablier est un simple bout de médium de 3mm, les poutres sont un peu plus visible et plus ouvragées. J'oublie vite l'idée de faire le pont réellement tournant. Au départ, j'utilise la même technique que pour les portes de l'écluses. Mais la machine à découper est arrivée depuis: dessin en 2D, découpe à la machine sur du carton de récupération. j'aime bien ce carton avec son côté gris qui ce colle bien et sont côté glacé qui peint donne un rendu d'aspect métallique. La forme globale est vite donnée. Elle est complétée par de petite équerre qui viennent soutenir les trottoirs en encorbellement sur les côtés. Les gardes-corps sont en papier découpé à la machine et peint à la bombe. Ils sont présentés provisoirement pour la photo et seront rajoutés au dernier moment pour éviter la casse de ce fragile élément...
Quelques étapes de la construction du pont tournant.
3.7 - Les quais et l'entrée du tunnel.
Les quais et le bajoyer sont en pierre assez rustique. Je vais les faire en carton plume de chez Canson. C'est le seul qui se « pèle » correctement. Une fois pelé, je grave avec une empreinte de forme rectangulaire les pierres sur le côté mousse du carton. J'utiliserai la même technique pour les chaussée pavées, mais avec une forme plus petite (2x3mm).
Diverses étapes de la construction des quais.
Si cette entrée est sensée représenter le tunnel qui passe sous le boulevard Richard-Lenoir, elle ressemble cependant plus tant dans la forme que dans les proportions plus à celle qui marque le passage du canal St-Martin au bassin de la Villette. Elle est plus étroite, les mur sont en pierres de tailles et il y a une seule rangée de platanes de part et d'autre.
Les escaliers, le mur du tunnel et les bordures sont découpé dans du carton de 2mm. Les pierres de tailles sont représenté par une rainure faites au cutter. Les pavages sont en carton-plume pelés et graver.
Les diverses étapes de fabrication de l'entrée dans le tunnel.
3.6 - L'eau du canal et les portes de l'écluse.
Jusque là, je n'ai jamais représenté l'eau dans mes décors essentiellement urbains. L'idée de base est de peindre un fond et de couler de la résine par-dessus. Après plusieurs essais de peinture, je m'arrête sur ce qui me semble le plus réaliste. Je compte ensuite couler la résine plus tard, quand tous les éléments seront en place (bordures des quais, portes de l'écluse, péniche...). Mais la lecture de différents forums ne me rassure guère: la compatibilité de celle-ci avec la mousse du carton-plume des bordures des quai sainsi que le styrodur qui est le socle du réseau est difficile : la résine chauffe pendant sa réaction chimique et peut faire fondre la mousse... Alors je crois que je vais être prudent l'eau n'est pas très visible je me contenterai de peinture et de vernis. Mais je peux encore changer d'avis...
Le fond du du canal.
Les portes de l'écluse. Je vais travailler uniquement par l'observation de documents et de photos récupérés sur internet. J'ai fait ce travail à la main avant d'avoir reçu ma SilhouettePortrait. Ça m'a d'ailleurs pousser à accélérer cet achat. Un dessin 2D vite fait et vite imprimer me sert de base pour le travail de découpe de la partie ouvragée. Je suis obligé de mettre la porte maintenant, car elle va se retrouver prisonnière dans le décor. La passerelle et ses garde-corps ont été fait un peu après avec la SilhouettePortrait. Mais je les poserai plus tard. C'est en papier fin et fragile. Ce serait dommage de les abimer. Et d'être obligé de recommencer... C'est l'objet de transition, moitié fait main, moitié découpé à la machine.
La porte de l'écluse.
